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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    L'ambassade d'Israël à Madrid cible une journaliste de TVE




    Yolanda Alvarez | TVE


    La correspondante de la Télévision publique espagnole (TVE) en Israël, Yolanda Alvarez, ne compte plus les commentaires de soutien
    sur sa page Twitter émanant de nombreux journalistes, reporters de guerre ou simples spectateurs, depuis que le porte-parole de l’ambassade d’Israël en Espagne, Hamutal Rogel, a publié un communiqué virulent mettant en cause son travail, le 1er août.



    Publié sur la page officielle de l’ambassade sur Facebook, le texte intitulé « TVE à Gaza : activisme vs. journalisme » n’hésitait pas à reprocher à la journaliste d’informer de l’opération « Bordure protectrice » depuis la bande de Gaza. Selon M. Rogel, ce faisant, elle se serait « transformée en courroie de transmission des messages, chiffres, images et données du Hamas. »
    Critiquant ses « chroniques dramatisées » qui « abusent des adjectifs » et ses « mises en scène, résultat d’un casting et d’une sélection de scénarios au service des intérêts du Hamas », qui sont « le produit d’une militante », le communiqué a provoqué une vive polémique à Madrid.


    Yolanda Alvarez a répondu rapidement à ces critiques : « Vous le dites vous-mêmes : c’est votre militantisme contre notre journalisme », a-t-elle écrit surTwitter. Immédiatement, plusieurs associations de journalistes ont exprimé leur « indignation » face à une « tentative d’intimidation ». Le comité de rédaction de TVE a défendu le « travail professionnel » et « extraordinaire » de la journaliste et signalé que « l’accuser d’être une militante » au service d’une organisation considérée comme terroriste par la majorité de la communauté internationale « peut compromettre sa sécurité ».


    RSF ÉVOQUE UNE « ATTITUDE PERMANENTE D'INTIMIDATION »
    La section espagnole de Reporters sans frontières (RSF) est allée plus loin encore. Samedi 2 août, dans un communiqué, elle a dénoncé les accusations de M. Rogel, dont l’objectif serait « de bâillonner par le biais de l’intimidation une journaliste indépendante d’un média public » et de « l’empêcher d’élaborer l’information depuis Gaza même ».


    Surtout, RSF a révélé que « d’autres médias ont confirmé les incessantes pressions auxquelles les services diplomatiques israéliens en Espagne soumettent les journalistes et les médias espagnols ». L’organisation évoque notamment « une attitude permanente d’intimidation » par le biais de « plaintes, appels et visites ». Et de conclure que « pour toutes ces raisons, RSF-Espagne demande à Israël de cesser d’utiliser ses diplomates comme agents de pression et de propagande ».


    Coïncidence ou pas, Yolanda Alvarez a été contrainte par la direction de TVE de quitter la bande de Gaza le 31 juillet, la veille du communiqué de M. Rogel, officiellement sur recommandation du ministère des affaires étrangères pour des raisons de sécurité. Elle est retournée à Jérusalem couvrir les bombardements.




    Démission d'une secrétaire d'Etat britannique qui ne soutient plus la politique sur Gaza






    La secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères britannique, Sayeeda Warsi, a annoncé mardi matin sur Twitter qu'elle avait pris la décision de quitter le gouvernement en raison de la politique mené par celui-ci à Gaza.



    Sayeeda Warsi @SayeedaWarsi


    • Compte certifié

    Senior Minister of State @foreignoffice & Minister for Faith & Communities @communitiesuk. Yorkshire born & raised & it’s home. Married to Iftikhar, mother to 5
    http://www.fco.gov.uk/en/
    With deep regret I have this morning written to the Prime Minister & tendered my resignation. I can no longer support Govt policy on #Gaza

    il y a about 2 hours

    « C'est avec un profond regret que j'ai écrit ce matin au premier ministre et remis ma démission. Je ne peux plus soutenir la politique du gouvernement au sujet de Gaza », a tweeté la première femme musulmane secrétaire d'Etat au Royaume-Uni.
    Sayeeda Warsi, qui a le
    titre de baronne, était chargée des cultes et des communautés.













    Convoquée au commissariat pour avoir appelé au boycott d’Israël !



    02 Août 2014 – Bénédicte Bauret, une militante de longue haleine contre l’apartheid palestinien a été convoquée hier par le commissariat de police de Mantes-la-Jolie.

    Son délit ? Avoir appelé au boycott des produits issus des colonies israéliennes, paradoxe puisque cette initiative semble totalement en accord avec la loi française qui interdit elle-même la vente et l’import de produits provenant de terres illégalement annexées.


    Elle découvre le plaignant dans le journal






    Comme elle l’annonce sur son compte Facebook, Bénédicte Bauret a découvert l’identité du plaignant via le journal Le Parisien.

    Ce n’est autre que le Bureau National de Vigilance contre l’Antisémitisme qui a porté plainte contre elle, rien de bien étonnant en somme. Elle risque une amende en cas de récidive comme semble le prévoir la loi (oui, loi que l’on utilise quand bon nous semble).

    En France, les foules semblent être de plus en plus motivées par l’idée de ne plus acheter de produits finançant la colonisation israélienne, autant dire que le boycott a de beaux jours devant lui et que rien, même pas une nouvelle loi qui serait pondue, ne pourra enrayer le phénomène.
    Dernière modification par edenmartine ; 05/08/2014 à 10h05.


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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Des députés britanniques demandent à accentuer la pression sur Israël


    Au Royaume-Uni, une commission parlementaire qualifie de "disproportionnées" et contraires au droit international certaines restrictions de circulation qu'impose Israël aux Palestiniens.




    Des manifestants pro-palestiniens à Londres (Royaume-Uni), le 1er août 2014.



    Après la
    démission de la secrétaire d'Etat Sayeeda Warsi, en désaccord avec David Cameron sur la politique menée au Proche-Orient, des députés britanniques appellent leur gouvernement à accentuer la pression sur Israël. Dans un rapport publié mercredi 6 août, la commission parlementaire pour le développement international qualifie de "disproportionnées" et contraires au droit international certaines restrictions de circulation imposées aux habitants de Gaza.

    Les membres de la commission parlementaire, qui se sont rendus en Israël et dans les territoires occupés avant le début du conflit cette année, se sont dits "choqués"par ce qu'ils y ont vu. Dans leur rapport, ils pointent le caractère contre-productif de certaines mesures de sécurité israéliennes "souvent sans véritable justification".

    Une guerre contre-productive pour la sécurité d'Israël
    "Nous avons constaté qu'Israël applique des mesures propres à entraver le développement économique palestinien et qui, pour le moins, provoquent un fort ressentiment côté palestinien, même auprès des plus pragmatiques et modérés, ce qui ne fait en fin de compte que renforcer la menace contre la sécurité d'Israël", dénoncent encore les députés.

    La commission parlementaire britannique appelle aussi le gouvernement britannique à accroître la pression sur les autorités israéliennes pour améliorer l'approvisionnement en eau et en électricité dans l'enclave palestinienne surpeuplée, soumise à de fréquentes coupures.


  4. #123
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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Diam's a une pensée particulière pour les Palestiniens.





    Diam's est l'une des rares artistes qui ont osé manifesté leur soutien aux Palestiniens. A l'occasion de l'Aid El fitr, Diam's a réagi ( voir ci-dessous son texte publié sur sa page Facebook)


    En ce jour de joie…

    Tout d’abord, j’aimerais souhaiter à tous mes frères et sœurs dans le monde une bonne fête de l’Aïd. Qu’Allah nous rapproche de Lui et nous accorde Son amour.C’est certes un jour de fête, mais il reste pour certains, un jour dans l’épreuve de la guerre et des bombardements…
    J’ai une pensée particulière pour mes frères et sœurs Palestiniens qui vivent des jours d’horreur, mais le lien qui les attache au Créateur est lui incassable et indestructible…


    Une pensée aussi à tous ces innocents dans le monde, victimes des assoiffés de pouvoir, d’argent, de haine et d’ignorance.


    En ces temps de souffrance, j’ai conscience que ma voix sera recouverte du bruit des bombes et des cris, mais je veux rappeler à tous ceux qui m’interrogent souvent sur ma nouvelle vie, que l’Islam a bon dos, que les musulmans sont souvent pointés du doigt, mais qu’on ne doit pas réduire cette religion à quelques agissements d’ignorants fanatiques.
    N’en déplaise à ceux qui veulent nous monter les uns contre les autres dans la société française.


    Une fois une dame nous a dit :


    « - Et si l’Islam n’est pas violence comme vous le prétendez, pourquoi ne le dites-vous pas haut et fort ? »
    Et bien je le dis haut et fort, l’Islam n’est pas violence et division.
    L’Islam c’est le message éternel de la miséricorde divine, l’annonce de l’amour du Seigneur Créateur pour ceux qui Le reconnaissent, Le remercient et suivent les Prophètes.
    Jamais tuer un innocent ne sera « islamique » comme jamais innocenter un meurtrier ne le sera non plus.
    Je veux l’écrire, non pas pour convaincre d’y adhérer, mais pour convaincre que cet Islam existe, comme il a toujours existé, éternel, même si les voix de ceux qui le vivent sont étouffées par les donneurs de leçons, les médias menteurs ou complaisants.
    J’ai lu, j’ai cru et j’ai trouvé autre chose que les mensonges qu’on transmet et les images déformées.
    On ne sera certainement jamais tous d’accord, mais si chacun apprenait à connaître l’autre, nous aurions tant à gagner dans l’apaisement et le respect.

    Bonne fête à tous et plein de bisous à tous les enfants !!

    Paix
    Mélanie


  5. #124
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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Pas de répit dans les raids sur Gaza



    Un Palestinien a été tué et sept autres blessés dimanche dans un raid de l'aviation israélienne contre l'enclave qui connaît son troisième jour de conflit après la brève trêve de cette semaine. Tsahal a frappé avant l'aube le camp de réfugiés de Djabalya, dans le nord du territoire. Deux roquettes ont été lancées en direction de l'Etat hébreu.
    Depuis la rupture du cessez-le-feu vendredi, ce sont près de 150 frappes que Tsahal a opérées dans la bande de Gaza, tandis que 99 roquettes ont été tirées depuis le territoire. Au moins 14 Palestiniens ont été tués en 72 heures.

    Israël a gagné en tous points. Devant le non respect du droit
    international régissant les devoirs de l'occupant, la communauté internationale a baissé les bras. Depuis la signature des Accords d'Oslo en 1993, Israël n'a plus à se soucier des frais relatifs à ses responsabilités de puissance occupante. La logique guidant la partition des territoires palestiniens occupés oscille « entre présence et absence sélective, adressant deux stratégies israéliennes contradictoires : territoriale (qui tente d'annexer le plus de territoires possible) et démographique (excluant les zones fortement peuplées par des Palestiniens).» (Wizman, Hollow Land, 2007) Ainsi, les Accords d'Oslo et le « désengagement » ont assuré la pérennité de l'occupation et la colonisation en abandonnant le plus gros de la population palestinienne tout en gardant le contrôle sur l'ensemble du territoire encore colonisable.





    La rentabilité de l'économie de la violence depuis le « désengagement » de Gaza, l'occupation est marquée par une administration de plus en plus dépendante d'une logique de « violence retenue » permettant à Israël d'affirmer sa domination sur les territoires palestiniens et sur la population tout en répondant à l'impératif économique. Comme le soulignent des universitaires israéliens, cette violence retenue « promet un contrôle maximal [...] au plus bas prix. ». Au-delà de la mitigation des répercussions politiques d'une longue occupation, l'administration israélienne, en plus de réduire les coûts économiques, exploite maintenant la violence dans les territoires palestiniens comme stimulus économique. C'est dans ce cadre d'économie de la violence qu'il faut situer la présente opération.







    Gaza est ainsi devenu un véritable laboratoire d'expérimentation sur la misère humaine et sur le contrôle des populations « non désirables ».
    Laboratoire qui sert également à
    tester les techniques et armes développées par le complexe militaro-industriel. C'est ainsi que le gouvernement israélien relança l'économie propulsée par son secteur des technologies liées à la sécurité et à l'industrie de l'armement. Les Israéliens ont pris conscience de la « valeur » de leur expérience et savoir-faire en matière d'opérations militaires et policières dans un contexte post-9/11. Il en va de même pour l'armement testé sur des cibles humaines. Ainsi, à la question par le journaliste israélien M. Feldman « pourquoi une telle demande pour les armes israéliennes ? », le ministre de l'industrie israélien, M. Ben-Eliezer, affirmait « Si Israël vend des armes, les acheteurs savent qu'elles ont été testées.» Le journaliste demande alors si cette expérience avec la violence est liée à la croissance économique et le ministre répond : « cela génère des milliards de dollars ».





    Cette économie de la violence retenue est basée sur un principe de modulation qui vise à éviter les débordements : des seuils à ne pas franchir sont déterminés pour maintenir un contrôle politique et économique efficace. Les dirigeants israéliens nomment « zone élastique de discrétion » cet équilibre dynamique. Des journalistes israéliens ont révélé l'existence d'un document appelé « Lignes rouges» qui établit une liste de ces seuils. Par exemple, le minimum de calories requises pour soutenir une population de 1.8 million de Gazaouis est réglé juste au-dessus de la définition du seuil de famine de l'ONU et la « zone de discrétion » est constamment réévaluée grâce à la surveillance permanente.



    LA « PAIX », CETTE GUERRE SANS FIN
    Le drame qui se déroule sous nos yeux, qui n'est qu'une montée en intensité de la violence quotidienne de l'occupation.
    Destitués via une politique raciale et identifiés comme un « problème démographique », les Palestiniens, entre deux opérations militaires, rencontrent constamment les obstacles de l'occupation qui les dirigent graduellement vers une mort beaucoup moins spectaculaire que les
    scènes télévisées actuelles.
    Cette forme de « mort en douceur » prend la forme d'un non-événement où les implications politiques et éthiques de l'État Israélien sont dissipées dans la matrice d'occupation qui implique la taxation, la séquestration de revenus, la violence quotidienne des colons israéliens, un blocus aérien, naval et terrestre, un réseau de « checkpoints », la multiplication des permis, des cartes magnétiques, etc.


    Le politologue Achille Mbembe écrivait au sujet de la
    Palestine : « Les villages et villes assiégés sont enfermés et coupés du monde. La vie quotidienne est militarisée. Liberté est donnée aux commandants militaires locaux de tuer quand et qui bon leur semble. Les mouvements entre cellules territoriales nécessitent des permis officiels. Les institutions civiles locales sont systématiquement détruites. La population assiégée est privée de ses sources de revenus. Tuer de façon invisible s'ajoute aux exécutions ouvertes. »
    L'odeur des eaux usées suite au bombardement de l'usine de traitement, les coupures d'électricité, le vrombissement des drones, le blocus, les assassinats ciblés, les restrictions de déplacement, le manque de nourriture, les tirs sporadiques venant de la barrière de sécurité qui sert de cage aux Gazaouis sont autant de signes quotidiens qui rappellent que la « paix », de leur côté du mur, prend la forme d'une guerre sans fin.











    • François-Xavier Plasse-Couture (Doctorant en Science Politique à l'Université d'Hawaii à Manoa, chargé de cours à l'université du Québec à Montréal et à l'Université de Sherbrooke)


  6. #125
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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Révélations de Snowden : comment les USA aident Israël et recrutent les djihadistes de l’EIIL






    Glenn Greenwald l’avait dit : « Snowden fera d’autres révélations importantes à propos d’Israël. » Et c’est ce qui s’est passé.
    Le journaliste britannique qui a déclenché le scandale des écoutes illégales mises en place par la National Security Agency (l’affaire dénommée le ‘Datagate’) revient à la charge
    sur son site The Intercept.

    Les tout derniers
    documents top-secret examinés par Greenwald parmi les quelque 1,7 million de fichiers fournis par l’ex-agent de la CIA Edward Snowden, éclairent d’un jour nouveau l’agression israélienne contre les Palestiniens de Gaza, une nouvelle fois d’actualité. Ils mettent notamment en évidence l’implication directe des USA et de leurs principaux alliés. Au cours des dix dernières années – selon ces documents – la NSA a fortement augmenté son soutien, financier, en armes et en informations, à son homologue israélienne, l’unité 8.200 (aussi appelée ‘ISNU Sigint’).

    La coopération entre les deux agences a débuté en 1968 et a formé la base des relations étroites qui existent actuellement entre les autres agences de renseignement israéliennes et celles américaines, comme la CIA, le Mossad et la division des opérations spéciales.
    Des services secrets alliés dans le but de tenir sous contrôle plusieurs objectifs et aussi « les pays d’Afrique du Nord, du Moyen-Orient, du golfe Persique, du Sud-Est asiatique et les Républiques islamiques de l’ex-Union soviétique. »

    Dans de nombreux cas, la NSA et l’ISNU ont collaboré avec les agences de renseignement britanniques et canadiennes, le GCHQ et le CSEC.

    On découvre aussi l’aide de certains pays arabes comme la monarchie jordanienne, et le rôle des forces de sécurité de l’ANP dans la fourniture de services d’espionnage essentiels pour identifier et frapper des « objectifs palestiniens. » The Intercept montre également un reçu de paiement daté du 15 avril 2004.

    Les agressions répétées contre la population de Gaza – explique Greenwald – ne seraient pas possibles sans le soutien des USA, toujours prompts à satisfaire les requêtes belliqueuses d’Israël, comme cela s’est produit avec les 225 millions de dollars additionnels approuvés pour financer le système de missiles israélien.

    Une attitude qui tranche avec le présumé rôle de médiateur affiché ostensiblement par les États-Unis dans le conflit israélo-palestinien. Des faits qui affaiblissent d’autant les paroles prononcées par Barack Obama, comme si le président US n’était qu’un simple spectateur face au massacre des enfants de Gaza (« C’est effrayant de voir ce qui se passe là-bas. »)






    The Intercept fait observer qu’Obama parle de [la tragédie de] Gaza comme s’il s’agissait d’une calamité naturelle, d’un événement incontrôlable auquel le gouvernement des USA assiste impuissant.

    D’après les documents diffusés par Snowden, actuellement réfugié en Russie, la CIA et le Mossad
    ont entrainé Abu Bakr Al-Baghdadi, l’actuel leader de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

    L’EIIL, qui prône le retour au « Califat » a initialement été constitué en Égypte pour combattre le gouvernement de Bashar al-Assad. Il a
    reçu des armes de la part du renseignement US et de celui du Royaume-Uni, et des financements de l’Arabie Saoudite et de la monarchie du Qatar.

    Abu Bakr Al-Baghdadi a été prisonnier à Guantanamo de 2004 à 2009. Au cours de cette période, la CIA et le Mossad l’auraient recruté pour fonder un groupe en mesure d’attirer des djihadistes de différents pays vers un endroit précis, et ainsi les tenir loin d’Israël.

    Pour Snowden, « la seule solution pour protéger l’État juif est de lui créer un ennemi à ses frontières, mais en le dirigeant contre les états islamiques qui s’opposent à sa présence. »
    Une opération secrète dénommée « Nid de frelons ».

    L’étroite collaboration entre les services de renseignement de Washington et ceux de Tel-Aviv n’a pourtant pas empêché l’espionnage réciproque entre les deux grands alliés.

    C’est ainsi – comme le révèle
    le journal allemand Der Spiegel – que les services secrets israéliens ont intercepté les conversations du secrétaire d’État américain John Kerry avec les médiateurs arabes et l’Autorité palestinienne, pour avoir les réponses toutes prêtes lors de l’ultime tentative de négociations avec les Palestiniens.






  7. #126
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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    NO COMMENT!!!!!!!!!!!!!!!

  8. #127
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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Une autre victime de la guerre d’Israël : le droit à l’éducation des Palestiniens (Al-Shabaka)


    Aimee Shalan, Samer Abdelnour




    Mouawieh, 11 ans et Ahmed, 12 ans, ont été attaqués sur le chemin de l’école par un enfant de colons voisins. Ahmad est protégé par la directrice de l’école Qortoba pendant que les soldats d’occupation essaient de l’arrêter -



    La tragique situation humanitaire des Palestiniens fait oublier les dommages à long terme causés par l’actuelle répression israélienne contre les institutions d’enseignement, qui sévit partout dans les Territoires Palestiniens occupés (TPO) et qui a des conséquences négatives d’une grande portée pour le développement de la société palestinienne dans son ensemble.



    Tous les regards sont braqués sur le nombre terrible de tués et de blessés et sur l’étendue des destructions - ainsi que sur la situation humanitaire désespérée de la population qui subit le siège de Gaza.


    On accorde moins d’attention aux dommages à long terme causés par l’actuelle répression israélienne qui sévit partout dans les Territoires Palestiniens occupés (TPO) et qui a des conséquences négatives d’une grande portée pour le développement de la société palestinienne dans son ensemble.


    Les attaques israéliennes contre les universités palestiniennes et contre d’autres institutions d’enseignement en sont un exemple. Elles ont énormément augmenté depuis le début de la répression militaire en juin dernier. La couverture déjà médiocre et partiale que livrent les médias occidentaux sur cette répression fait que ces attaques, qui ont également visé des étudiants et des facultés, ont largement été passées sous silence, sans beaucoup d’efforts pour imputer à Israël la responsabilité qui est la sienne dans les violations du droit des Palestiniens à l’éducation.






    Le Ministère palestinien de l’Education a condamné les bombardements israéliens répétés d’institutions d’enseignement après que 10 écoles eurent été endommagées par des raids aériens sur Gaza en juin dernier. Quelques semaines plus tard, les Nations Unies annonçaient que 90 écoles étaient endommagées par les bombardements et nécessitaient des réparations. Un collège technique a aussi été l’une des nombreuses cibles civiles des militaires israéliens à Gaza, malgré les appels internationaux au cessez-le-feu.

    Fin juillet, plus de 95 écoles de Gaza servaient d’abris à quelque 190.000 personnes sur les 215.000 déplacés qui avaient dû fuir leur maison. L’ONU rapportait également qu’au moins 194.000 enfants avaient besoin d’un soutien psychosocial spécialisé direct, parce que leurs familles avaient vécu la mort, les blessures ou la perte de leur logement au cours des quatre semaines écoulées. Le traumatisme infligé par l’offensive israélienne sur un si grand nombre de jeunes vies se poursuivra longtemps après tout cessez-le-feu et il aura probablement un un impact critique sur leur éducation.







    Si certains peuvent arguer que les répercussions plus larges des actes d’Israël ne sont pas intentionnelles, l’enseignement n’est absolument pas un dommage accidentel des pratiques et des politiques israéliennes.


    En une même semaine, l’armée israélienne a effectué des raids sur les campus de cinq institutions d’enseignement supérieur, y compris l’Université Birzeit près de Ramallah, l’Université arabe-américaine (AAUJ) à Jénine, l’Université al-Qods à Jérusalem-Est et l’Université Polytechnique de Palestine à Hébron.


    L’armée israélienne a également fait une descente sur l’Université Ahliya Palestine et l’a utilisée comme espace de détention pour les personnes arrêtées au cours d’un raid séparé dans le Camp de réfugiés Dheisha près de Bethléem. Pendant ces raids, des soldats israéliens lourdement armés ont attaqué et arrêté des étudiants, enfermé des gardes universitaires, détruit des propriétés et des équipements de l’université et confisqué du matériel des organisations estudiantines.


    Ces attaques et ces abus de pouvoir scandaleux sont la dernière manifestation de ce qu’est la politique israélienne de ciblage et de répression de l’enseignement palestinien sous l’occupation du pays. Depuis des décennies, les restrictions israéliennes de la liberté de mouvement entravent la capacité des étudiants à rejoindre leurs écoles et leurs universités de même que les bouclages répétés d’établissements d’enseignement.







    En même temps, les autorités israéliennes refusent le droit d’entrer à des professeurs invités désireux d’enseigner dans les TPO. Enseignants, étudiants et autre personnel de Cisjordanie dénoncent régulièrement le harcèlement, l’intimidation et la violences perpétrés par les colons et les soldats israéliens.


    Par ses liens incontestables avec les militaires israéliens, et par son silence, voire sa collusion proactive avec des universitaires israéliens, l’enseignement israélien lui-même a été rien moins qu’un partenaire consentant de cet assaut prolongé.

    En voici un exemple : l’Université de Tel Aviv, qui est construite sur le village palestiniens ethniquement nettoyé de Cheikh Muwannis, est lourdement impliquée dans l’avancement de la technologie et de la stratégie militaires israéliennes ainsi que dans des projets qui permettent de continuer l’expropriation et le déplacement de Palestiniens.


    Attaquer les universités est souvent justifié en les décrivant comme des pépinières de l’hostilité contre Israël et comme des espaces créateurs d’une culture de la haine. Cette croyance sur laquelle s’appuie la politique israélienne n’est pas seulement discriminatoire ; elle est inexacte et aberrante.

    Dès leur fondation, les universités ont été des espaces pour l’expression, l’organisation et le débat politiques, exactement ce dont a besoin un futur Etat palestinien pour favoriser le développement de ses dirigeants dans différentes sphères.


    Les conséquences de la criminalisation de l’éducation
    Le concept israélien d’universités comme foyers de résistance est la logique qui sous-tend la fermeture de toutes les institutions palestiniennes d’éducation du niveau supérieur pendant près de 5 années au cours de la Première Intifada, entre 1988 et 1992. Pendant cette époque, étudiants et enseignants n’ont pas été autorisés à suivre/donner des cours, à se servir des bibliothèques ni à travailler en labo.

    Des enseignants palestiniens ont refusé de subir cette criminalisation de l’éducation et ont continué de donner cours « clandestins » dans des maisons, des bureaux, des centres communautaires, des mosquées et des églises. A la suite de cela, beaucoup d’entre eux ont été arrêtés au simple motif de leur quête d’éducation.


    Les arrestations pour avoir cherché à recevoir un enseignement ont continué jusqu’aujourd’hui. Des centaines d’étudiants universitaires ont subi des arrestations et des emprisonnements arbitraires ces dernières années, et des universitaires palestiniens eux aussi ont continué d’être emprisonnés sans justification, ainsi que le détaille en 2014 un rapport de la Global Coalition to Protect Education from Attack (GCPEA).

    Le rapport révélait le cas d’un étudiant universitaire de 20 ans à Tulkarem, détenu au motif que son projet de recherche de troisième cycle, la construction d’un avion sans pilote, posait une menace à la sécurité nationale d’Israël. Il semble qu’innovation et intelligence ne puissent être encouragées si elles sont le fait de Palestiniens.


    L’université Islamique de Gaza a été gravement endommagée par l’armée de l’air israélienne - Photo : APTNDans le sillage de l’opération Plomb Durci de 2009 à Gaza, le rapport GCPEA notait aussi que les militaires israéliens et leurs bombardements ont endommagé 280 écoles sur 641 et en ont détruit 18 autres. Dans cette même opération, 14 institutions d’enseignement supérieur avaient été endommagées, dont six ciblées directement.


    Les droit palestinien à l’enseignement est aussi systématiquement restreint pour les Palestiniens en prison. On estime que 8.000 écoliers palestiniens ont été emprisonnés depuis 2000. Non seulement ils n’ont qu’un accès des plus restreints à l’éducation en prison, mais ils sont également traumatisés par les abus qu’ils ont à subir au cours de leur détention. En outre, quand leur accès à l’enseignement n’est pas refusé pour des « considérations sécuritaires », on impose aux enfants palestiniens quels cours ils peuvent suivre – maths, arabe, histoire mondiale – et lesquels il ne peuvent pas prendre, comme économie, actualités et sciences.


    Les effets à long terme de ces violations cumulées sont multiples. La réussite éducative au niveau scolaire a dégringolé ces dernières années en raison de l’insécurité permanente et des épreuves subies du fait de l’occupation et des attaques militaires d’Israël.


    L’isolement croissant des universités palestiniennes dû aux restrictions de la mobilité, a également un impact négatif sur le développement de l’enseignement supérieur en Palestine dans son ensemble. Ce qui entraîne à son tour une « fuite des cerveaux », en particulier au niveau du troisième cycle, puisque les étudiants qui en ont les moyens financiers choisissent d’aller étudier à l’étranger.


    Réaffirmer le droit à l’éducation
    Bien qu’on la trouve rarement en tête de liste quand des populations sont terrorisées, la protection de l’enseignement palestinien pendant ces périodes en particulier ne devrait pas être oubliée. Il est essentiel que la violence dirigée contre eux et ceux qu’ils servent soit mise lumière en tant qu’attaque explicite contre la liberté intellectuelle tout autant que contre le développement de la capacité des Palestiniens à l’autodétermination. Ce genre d’attaques cherche à punir toute la jeunesse qui va hériter de la lutte pour la survie des institutions, de la société et de la culture palestiniennes.


    La Campagne pour le Droit à l’Education est un partenaire prêt à agir pour faire respecter ce droit humain fondamental, tout comme la Campagne Palestinienne pour le Boycott Culturel et Académique d’Israël. Toutes deux se sont positionnées pour servir de soutien à l’enseignement, aux étudiants et aux éducateurs en élevant le niveau de conscience, en facilitant des partenariats et en aidant à faire pression sur Israël pour qu’il se conforme à ses obligations de cesser ses attaques d’infrastructures civiles à permettre un accès sans entraves aux institutions d’enseignement pour tous les Palestiniens.

    La résilience des universités dans de telles conditions d’existence témoigne de l’importance de l’enseignement en tant que chemin d’espoir portant les futures aspirations du peuple palestinien. Il ne faut pas permettre que les attaques contre l’éducation palestinienne se poursuivent en toute impunité, et lzaccès aux espaces de libre pensée et d’enseignement doit être garanti. Si la fin de l’occupation doit un jour se réaliser, les institutions d’enseignement doivent être traitées comme les sanctuaires de la pensée et de l’étude qu’ils sont en réalité.


    Aimee Shalan, Samer Abdelnour
    Aimee Shalan dirige l’association britannique de Amis de l’Université Birzeit (FOBZU) - après avoir été Directrice d’une association d’aide médicale aux Palestiniens (MAP) - et le Conseil d’Entente arabo-britannique (CAABU).
    Elle est également enseignante et a publié de nombreuses analyses.

    Samer Abdelnour est assistant à la Rotterdam School of Management et chercheur en sociologie politique. Il a travaillé sur le conflit au Darfour et termine actuellement un doctorat à la London School of Economics.




  9. #128
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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Cisjordanie : Israël tire sur des manifestants et tue trois palestiniens.



    En réaction aux attaques de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, plusieurs manifestations se sont déroulées en Cisjordanie, dont la ville de Bethléem.

    Le 24 juillet dernier, la petite ville de Qalandiya, au nord de Jérusalem, a connu une forte mobilisation d’environ 10.000 personnes. Plusieurs centaines de jeunes se sont confrontés durant cette manifestation à l’armée israélienne. Les jets de pierres et de feux d’artifices se sont opposés aux tirs à balles réelles, faisant trois victimes du côté palestinien.


    Le reporter de guerre Pierre PICCININ da PRATA a été au cœur de ces heurts et nous délivre ces images uniques. Nous vous invitons à lire le compte-rendu de son voyage à Hébron, Bethléem et Qalandiya sur son site, Le courrier du Maghreb et de l’Orient.




  10. #129
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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Netanyahou donne l’ordre de reprendre les attaques sur Gaza



    Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a donné l’ordre aux forces militaires de reprendre les bombardements aériens sur la bande de Gaza assiégée.



    De nouvelles frappes aériennes ont eu lieu ce mardi soir sur la ville de Gaza et de Beit Lahiya, dans la bande de Gaza, à l’approche de l’expiration du cessez-le-feu obtenu avec difficulté à 21h00 GMT.

    Les frappes ont été ordonnées par Netanyahou en réponse à des tirs présumés de roquettes provenant de la région plongée dans la misère.

    L’armée israélienne affirme que trois roquettes ont frappé des terrains vagues de Beersheva sans faire de victimes.
    Les combattants de la résistance Palestinienne n’ont pas encore commenté ces affirmations.

    Entre temps, les négociateurs israéliens et palestiniens sont engagés dans des pourparlers indirects au Caire dans l’optique d’une prolongation de la trêve.

    Du côté palestinien, on affirme qu’Israël a apporté de nouvelles requêtes à la table des négociations et que cela mettrait en péril les discussions. Ces pourparlers obtenus par la médiation égyptienne ont débuté la semaine dernière, à la suite d’une offensive israélienne sur Gaza qui a duré un mois.

    Au moins 2 016 Palestiniens, dont 541 enfants, 250 femmes et 95 personnes âgées, ont perdu la vie jusqu’ici, tandis que pas moins de 10 196 autres personnes ont été blessées lors des attaques israéliennes.

    L’envoyé spécial des Nations-Unies au Moyen-Orient, Robert Serry, a déclaré au Conseil de sécurité des Nations-Unies ce lundi que la bande de Gaza a subi « des destructions sans précédents » causées par l’offensive israélienne dans l’enclave côtière, appelant à la fin du siège israélien sur Gaza.

    Un comité a indiqué que le Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies devrait débuter une enquête sur les crimes commis par Israël à Gaza.
    Des experts et des analystes pensent que la communauté internationale devrait poursuivre Israël ainsi que tous les gouvernements qui ont fourni au régime sioniste un soutien dans le cadre de la mise en œuvre de ces crimes contre les Palestiniens à Gaza.


  11. #130
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    Re : [info] Et Pendant Ce temps Là......en Palestine

    Tout en poursuivant les massacres dans Gaza, Israël accélère la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem




    Israël a entamé la construction de centaines de logements en Cisjordanie et à Jérusalem, depuis le lancement de son agression sur la bande de Gaza au début juillet, ont déclaré des experts palestiniens sur les questions de colonisation en Cisjordanie.





    Les experts ont déclaré à l’agence de nouvelles Anadolu que Israël s’est abstenu d’annoncer les travaux de construction en cours pour les nouvelles unités de logement, dans le souci d’éviter de nouvelles tensions en Cisjordanie en plus d’une possible pression internationale.


    Le correspondant de l’agence Anadolu a rapporté que les activités d’expansion coloniale s’accélèrent depuis le début de la guerre à Gaza, Israël annexant de nouvelles terres agricoles palestiniennes pour construire de nouveaux logements dans les colonies qui se trouvent sur ​​la route reliant Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, à Ramallah au centre.


    Le même correspondant a rapporté que selon des témoins directs, des travaux de construction sont en cours au nord, dans la vallée du Jourdain et à Bethléem, au sud de la Cisjordanie.


    « Israël a officieusement donné le feu vert aux colons pour lancer des travaux de construction en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, surtout à l’intérieur des grandes zones de peuplement colonialiste sans appel d’offres ni octroi de licences pour les nouvelles constructions », a déclaré Suhail Khalilieh, chercheur à l’Institut de recherche appliquée à Jérusalem (ARIJ).


    « Les institutions concernées interviendront plus tard, après la fin de la guerre, pour l’attribution des licences officielles pour construire », a-t-il ajouté.


    « Grâce à un suivi quotidien des appels d’offres publiés dans les médias israéliens pour la construction de nouvelles unités de logement dans les colonies, nous pouvons dire qu’il y a une diminution significative dans le nombre d’appels en comparaison de la situation avant la guerre à Gaza, » a ajouté Khalilieh , notant que le gouvernement israélien adopte la politique de « l’expansion silencieuse des colonies », probablement parce qu’il craint une augmentation de la colère populaire en Cisjordanie et une montée des pressions internationales.

    Ghassan Daghlas, qui surveille les activités de colonisation dans le nord de la Cisjordanie, a déclaré que la construction de colonies en Cisjordanie n’a pas cessé et que l’on constate un silence de plus en plus fréquent à ce sujet parmi les responsables israéliens. Daghlas a souligné que la construction de colonies a augmenté de 60 pour cent.


    Il a ajouté que les attaques de colons contre les Palestiniens en Cisjordanie ont diminué depuis le début de la guerre à Gaza, soulignant que cela peut être attribué à la crainte de provoquer une nouvelle insurrection se développer en Cisjordanie, ce qui n’est pas souhaitée par les autorités israéliennes, particulièrement en cette période.


    « La Cisjordanie a connu une baisse du nombre des attaques de colons israéliens pendant la guerre de Gaza. Il y a un souhait d’éviter la colère populaire », a-t-il expliqué.

    Un autre expert spécialisé dans les activités de colonisation, Abdul Hadi Hantash, a classé les constructions dans les colonies en deux séries : les premières annoncées publiquement, et les secondes réalisées sans que les autorités israéliennes ne le signalent.


    Hantash a déclaré à Anadolu que depuis le début de la guerre contre Gaza, Israël a accéléré les constructions de façon discrète, ajoutant que ces constructions étaient concentrées dans les grandes zones de peuplement telles que Gush Etzion près de Bethléem, de Maale Adumim à Jérusalem-Est, et Ariel au nord de la Cisjordanie.

    Il a noté que les colons ont volé des milliers de dunums de terres agricoles à proximité de Salfit et Naplouse.


    Hantash a également déclaré que le conseil des colonies israéliennes, le Conseil de Yesha, met actuellement en œuvre des plans préparés et soumis au gouvernement avant le massacre de Gaza. Le conseil veut maintenant profiter de la situation de guerre et appliquer ces plans sans attendre l’approbation du gouvernement, a expliqué Hantash.


    Selon le correspondant de l’agence Anadolu, la Cisjordanie voit une augmentation des tensions en raison de la guerre israélienne contre la bande de Gaza.

    Depuis le 7 juillet, des manifestations et des sit-in sont organisés en Cisjordanie, aboutissant le plus souvent à des affrontements avec l’armée israélienne. Vingt-deux Palestiniens ont été assassinés depuis début juillet par les troupes d’occupation,tandis des centaines d’autres étaient blessés.

    Mardi, Israël a repris les frappes aériennes sur un certain nombre de secteurs dans la bande de Gaza après avoir prétendu que des roquettes avaient été tirées vers les villes israéliennes. Pourtant, aucun groupe palestinien n’a revendiqué le tir de roquettes ce jour-là. Les Brigades al-Qassam, l’aile militaire du Hamas, et Saraya Al-Quds, la branche armée du Jihad islamique, ont annoncé plus tard avoir répliqué aux frappes israéliennes avec des tirs de fusées.


    Les frappes israéliennes lancées mardi ont tué 19 Palestiniens, ce qui a porté à 2036 le nombre des victimes dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression le 7 juillet.


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